Droit de grève-Service minimum

  • Dans la Fonction publique, la loi prévoit un préavis de 5 jours pour faire grève. Cette disposition n'existe pas dans le secteur privé.
  • Pour la DGAC, la loi prévoit même dans les services opérationnels un service minimum (personnels astreints + liste de vols) permettant de garantir 50% des survols et une continuité de service essentielle pour l'outre mer. En réalité, la DGAC ne met plus en place ce service minimum, afin de faire passer bien plus de 50% de trafic et de nous faire passer aux yeux de l'opinion publique pour des "preneur d'otage"... Jeu malsain que nous dénonçons à chaque occasion.
  • La note DGAC définissant les règles de retraits de salaire en période couverte par préavis.
Filtrer par :
De 8 agents en 2019, il va passer à 5 au 1er octobre 2021, soit une baisse de 38 %. Cette chute actée par notre administration va conduire à la suppression définitive de l’astreinte. Ce démantèlement programmé conduira inéluctablement à une dégradation significative du service rendu. Par conséquent, en désaccord total avec ce choix suicidaire de leur administration, les IESSA de l
En augmentant arbitrairement et sans aucune concertation le nombre de requis, la DO envoie un message clair à ses agents : l’exercice du droit de grève doit être puni, et le trafic passe avant tout. Cela a déjà été fait ailleurs, parfois en temps réel, et même jusqu’à 100 % de l’effectif dans certains centres. C’est aujourd’hui notre tour…
Depuis 2012, cette loi, dite loi Diard, oblige en cas de grève, tous salariés qui concourent directement à la réalisation des vols, à se déclarer gréviste au plus tard 48H avant, dans les entreprises de transport aérien de passagers. Cette loi n'est pas mise en œuvre à la DGAC car la continuité du service était garantie antérieurement avec le recours au service minimum.